Compte rendu de la première ronde Nationale 3
Partis de Grenoble plein d’entrain et de bonnes résolutions pour notre premier match contre Echecs Loisir Orange (vous aurez noté l’acronyme hein ?), la première gaffe de la saison, était à mettre à l’actif de Cap’taine Blanchard bien avant le début de la rencontre. Arrivé au péage de Voreppe, au moment de prendre le ticket, il s’arrêtait net, comme foudroyé : « M….. on a oublié de passer à St Egrève pour prendre Pierre !».
Bien joué ! Et l’ami Pierre obligé de vite rappliquer au péage en voiture, d’où il fut contraint au retour de la reprendre, mais néanmoins obligé de passer par le dit péage et donc prendre une section payante avant de pouvoir sortir, faire demi-tour, et rentrer enfin chez lui.
La 2e gaffe avant match était pour le 2e conducteur, Boris, qui oubliait distraitement de sortir à Orange et poursuivait gaillardement sa route en direction de Marseille. Heureusement qu’il retrouvait rapidement ses esprits, sortait à Avignon et rebroussait chemin.
C’était le 1er épisode d’une nouvelle saison de notre fameuse série : « les aventures extraordinaires d’une bande de joueurs d’Echecs en goguette ».
Si le match fut gagné 4 à 1, le score aurait très bien pu être l’inverse au bout de 2 heures de jeu. Au moins 4 échiquier complètement foutus avec des positions tristes à pleurer, des qualité en moins, des pions en moins, des roques détruits, et parfois la paire de fous pour l’adversaire en guise de compensation supplémentaire ! Que du bonheur. Tout le monde se mit donc joyeusement en mode arnaque, le curseur poussé au maximum.
Nikolay, promu au 1er échiquier, gagnait une partie à laquelle je ne comprenait absolument rien. Enfin si, j’ai compris son 1er coup. Et aussi son dernier qui forçait l’abandon en raison d’une promotion inéluctable.
Cap’taine Blanchard jouait au 2e, et, pour se faire pardonner sa gaffe de St Egrève, il retrouvait comme qui dirait ses jambes de 20 ans et sacrifiait une pièce sur le roque adversaire. Mais c’était un vrai bon sacrifice gagnant. Du coup, Hughes, la prochaine fois, si tu penses bien à prendre Pierre à St Egrève, tu gagnes quand même ta partie ?
Au 3e, histoire de bien jouer la même partition que la plupart de mes collègues, je (Alain) perdais rapidement un pion et me faisait détruire le roque ; la routine quoi. Mais en voulant échanger trop vite les dames, mon adversaire me laissait la seule colonne ouverte, puis sa 2e rangée pour mes tours, ce qui me laissait assez de jeu pour annuler.
Christophe au 4e perdait son pion « a » et se retrouvait face à 2 pions passés liés qui lui coûtaient une pièce. Il finissait par annuler miraculeusement en finale avec sa tour contre tour et fou, et encore à égalité de pions !!
Boris avec les noirs souffrait mille morts avec sa position resserrée, des trous partout et des pièces adverses prêtes à envahir le petit territoire qu’il avait préservé. Mais Boris avait un vrai moral d’ukrainien. Petit à petit il arrivait à desserrer l’étreinte, à échanger les pièces avant d’annuler. Au passage, il oubliait juste de gagner la dame adverse !
Dans le concert des parties baroques, Jocelyn au 6e faisait le chef d’orchestre : et vas-y que je perd un pion, et un 2e, et vas-y que je perd une qualité, et vas-y que je me prend un Cxg3 des familles. La totale. Il pouvait juste faire valoir un aussi vaillant que minuscule petit pion « d » avancé face aux bataillons adverses, et les spectateurs de passage poussaient de longs soupirs de commisération. On supposera platement que l’adversaire n’a pas joué au mieux puisqu’il ne valorisait ni sa qualité, ni ses pions en plus, ni ses pions passés, ni sa paire de fous, ni rien. Et c’est le misérable petit pion « d » qui paralysait le jeu adverse et contribuait au gain le plus inattendu de ces 10 dernières années.
Probablement fasciné par les conceptions audacieuses de son voisin du 6e échiquier, Pierre au 7e l’imitait à la perfection : qualité de moins, pions de moins, et roi déroqué. Mais l’audace trouvait ses limites car son roi, fier comme Artaban et courageux comme Léonidas à la bataille des Termopyles se jetait tout seul contre l’armada des pièces adverses bien regroupées. Je vous laisse deviner la fin, c’est la même que pour Leonidas.
Enfin Sofyan avait le bon goût de sauver l’honneur des esthètes et des puristes en réalisant la partie la plus propre du match, pour ne pas dire la seule, dans ce qui semblait être une sorte de vieille indienne : gain d’espace, paralysie des pièces adverses puis gain matériel réalisé proprement.
Du coup, ce 4 à 1 pour nos couleurs a du laisser bien des regrets à nos adversaires.
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